Knock ou le triomphe de la médecine

AUTEUR

Jules Romains

EDITIONS

folio gallimard

RESUME

LE TAMBOUR – Quand j’ai dîné, il y a des fois que je sens une espèce de démangeaison ici. Ça me chatouille, ou plutôt ça me gratouille.

KNOCK – Attention. Ne confondons pas. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous. gratouille

LE TAMBOUR – Ça me gratouille. Mais ça me chatouille bien un peu aussi…

KNOCK – Est-ce que ça ne vous gratouille pas davantage quand vous avec mangé de la tête de veau à la vinaigrette ?

LE TAMBOUR – Je n’en mange jamais. Mais il me semble que si j’en mangeais, effectivement, çà me gratouillerait plus.

MON AVIS

J’en avais entendu parler étant jeune avec le fameux « ça vous chatouille ou çà vous gratouille? » Mais je n’avais jamais vu la pièce ni lu et bien maintenant c’est fait. C’est une pièce plaisante on sourit à voir comment pense et agit le docteur Knock. Et surtout à la naïveté ou complicité de certains habitants. Cependant je ne me suis pas non plus pliée en deux de rire cela fait sourire sans plus. Peut être y a t’il une métaphore ou une leçon cache dans ce court texte que je n’ai pas cerner. En gros c’est à lire mais pas inoubliable pour moi peut juste dire que je l’ai lu c’est tout.

Les stances à Sophie

AUTEUR

Christiane Rochefort

DATE DE PARUTION

2eme trimestre 1970

PAGES

214 pages

EDITIONS

Le livre de poche

RESUME

S’il faut en croire ce que raconte le poète Homère, Ulysse, célèbre pour sa prudence dans toute la Grèce antique, s’était fait attacher au mât de son navire afin de résister à l’envoûtement fatal du chant des sirènes. Faute d’avoir imité son exemple ou de s’être bouché à temps les yeux et les oreilles, Céline Rodes’ se laisse prendre au charme d’une sirène nommée Philippe Aignan qui lui promet le paradis pour peu qu’elle accepte de l’épouser. Cela implique, évidemment, qu’elle renonce à sa vie de bohème, à son langage cru et autres défauts qui, somme . toute, ne sont pas indispensables pour être heureux, n’est-ce pas ? Non, acquiesce Céline à qui l’amour tourne la tête.
Très honnêtement, elle s’efforce de devenir l’idéale Mme Philippe Aignan, charmante épouse d’un jeune cadre, nantie d’une bonne, d’un appartement, d’un vison, de relations qui sont également nanties de… etc. En apparence, c’est le parfait bonheur promis. Seulement voilà, Céline a une vue assez perçante pour aller au-delà des apparences jusqu’au fond des choses ? et une langue assez effilée pour dire ce qu’elle y trouve : une façon de mort.
La sottise des hommes installés est vertement pourfendue dans cette satire percutante dont le titre est emprunté à l’une de ces chansons de corps de garde nées de la bêtise qu’elle dénonce. On ne pouvait faire avec plus de brio le « retour à l’envoyeur ».

MON AVIS

Oh mon dieu! Comment vous dire que c’est la première fois dans un livre d’avoir envie de tuer un personnage tout au long de celui-ci.

Le fameux Philippe Aignan représente tout le discours que je déteste et cela tout au long du livre. En gros, une fois Céline devenue sa femme, elle doit s’occuper des affaires de la maison, des comptes, faire des achats de robes pour faire jolie auprès de son mari lors d’invitations, parler correctement, ne pas sortir avec des amis trop « déluré », rester bien sage, etc.

Heureusement, que tout au long du livre on vit avec soulagement la rébellion de Céline qui essaye de se prêter au jeu au début, pour être une bonne Madame Philippe Aignan et oublié Céline Rhodes. Et plus ça va, plus elle va redécouvrir ce qu’elle est au fond d’elle même, et c’est tellement car quelque part on attend que cela, qu’elle se rende compte que non ce n’est pas ça la vie, elle a le droit en soit d’exister, de vivre et pas au travers de son mari mais en tant que personne, en tant que Céline.

Elle aura beau essaye de se fondre dans cette vie de femme mariée, avec tout ce que demande cette époque d’être la femme de. Il faut dire que c’est malheureusement un accident qui va lui faire ouvrir les yeux. Pourtant elle le sentait qu’elle faisait une erreur en se mariant, mais il faut bien se fondre dans la masse et devenir « normale »

Je n’ai pas vécu cette époque, c’est peut être pour cela que cela me révolte tant, et que j’ai quelque part souffert pour le personnage principale. Même si la lecture se fait fluide, que le roman est court, les sentiments sont exacerbés pour moi.

Le malade imaginaire

AUTEUR

Moliére

DATE DE PARUTION

inconnue

PAGES

environ 70 pages

EDITIONS

Flammarion

RESUME

Au début de la pièce, Argan est furieux de constater qu’il dépense de très grosses sommes pour satisfaire son vice. Névrotiquement hypocondriaque, il ne peut résister au désir éperdu de consulter des médecins, de posséder les médicaments pour maladies supposées possibles ou existantes ou en lui.

Argan a les moyens de sa névrose, mais, il sait ce qu’il dépense. Incapable d’éliminer son vice par lui-même, il cherche une solution pour alléger son prix. Il projette d’amener la médecine chez lui, en mariant sa fille à un médecin.

C’est là que commence la crise qui va secouer la famille entière. Argan, figure centrale, contamine les autres autour de lui, les entraînant dans sa névrose. Tous, chacun dans sa réalité sociale, vont lutter pour défendre leurs intérêts et sortir du chaos imposé par Argan.

MON AVIS

Connaissant la renommée et l’avis souvent très positif de cette pièce, je m’attendais à quelque chose d’assez exceptionnel, et j’ai donc commencé ce texte avec enthousiasme. Et paf, le soufflet et tombé, car je n’ai pas été si emballait que j’ai pu voir certaines personnes.

On y retrouve encore une fois, encore la même trame j’ai l’impression dans toute les pièces de Molière qui devient ennuyante au final. Oui, j’avoue j’ai sourit à quelques moments, mais pas comme j’ai pu rire en lisant les fourberies de Scapin par exemple. Autre point, moi je n’ai pas trouvé Argan si drôle que cela au final; mais, il commencé même à me taper sur les nerfs à jouer au mourant en permanence.

Le seul point positif pour moi dans cette pièce, c’est le fait que Molière se moque ouvertement des médecins et qu’il le dit clairement dans la pièce, c’est donc écrit noir sur blanc, et cela est plaisant.

En bref, malgré la renommé de cette pièce, surtout je pense dû au fait que Molière soit mort en jouant cette dernière pièce; de ce fait, elle a intéressé beaucoup de monde et en a fait une des pièces les plus connues de Molière. Cependant, pour moi, ce n’est pas la mieux que j’ai pu lire. Je pensais pas, peut-être suis-je passé à côté tout simplement.

Les femmes savantes

AUTEUR

Moliére

DATE DE PARUTION

inconnue

PAGES

environ 70 pages

EDITIONS

Flammarion

RESUME

« Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, qu’une femme étudie et sache tant de choses. » Chrysale est au désespoir face à l’attitude des femmes de sa maison. Flattées par le pédant Trissotin, celles-ci se piquent de grammaire et de philosophie, délaissent le bon sens au profit des bons mots… Les femmes peuvent-elles se mêler de sciences et prétendre à l’érudition? La pédanterie est-elle ennemie du bonheur? En cette fin du XVIIe siècle, la polémique va bon train, et Molière choisit son camp: celui de la comédie.

MON AVIS

Bon, on va pas déroger aux pièces de Molière avec des amoureux qui ne peuvent être ensemble,un couple de parent qui se dispute, des gens qui sont là pour aider à amener une solution à tout cela, et tout fini bien dans le meilleur des mondes.

Mais bon dieu, ce que madame et ses soeurs son embêtante pour rester polie, ça en devient même insupportable de les entendre dire que comme elles sont savantes, ils faut qu’elles côtoient que des gens comme cela, même ses valets doivent avoir un beau parler sinon, ils blessent madame et les virent en deux temps trois mouvements. Donc, évidemment la fille de madame doit être promise à un homme plein de philosophie et intelligent en plus de ça.

Au final tout se stratagème devient lassant, même s’il y a toujours des belles écritures sur certains points et de belles anciennes expressions, on ne devine déjà la suite de ce qu’il va se passer avant d’y arriver.

Le problème le plus immense pour moi ce sont les fameux vers encore une fois, on est si bien avec de la prose. Je devait relire certaines phrases deux fois pour en comprendre le sens, pourtant je suis loin d’être « bête », mais que ça des vers et encore des vers, des pavé de vers, c’est impossible. J’ai tenu jusqu’où bout mais plus jamais de si long texte en vers, ça c’est sûr.